Comment aidez vos enfants à surmonter la peur de dormir seuls

Mai 14, 2022 | ENFANTS | 0 commentaires

Nous avons tous été des enfants, et pratiquement nous avons tous eu peur à l’heure de coucher. La plupart des enfants souffrent de peurs nocturnes à un moment ou à un autre de l’enfance. Surmonter ces peurs n’est peut-être pas facile pour beaucoup d’entre eux, mais la peur de dormir seul ne dure pas éternellement.

Si ces craintes nocturnes empêchent les petits de s’endormir ou de réussir à rester endormis toute la nuit. Il peut être nécessaire de consulter un professionnel pour voir ce qui peut être fait pour tenter de solutionner ce problème, ou tout au moins, prendre quelques mesures à ce sujet. 

Comment traiter la peur de dormir seul chez les enfants

Quand il s’agit d’aider les enfants au sujet de leurs peurs avant de se coucher, il est important de ne pas faire certaines choses si nous voulons que la crainte disparaisse.

Ne pas les forcer à en parler

Pour commencer, il est important d’essayer de comprendre les chérubins et leurs peurs. Vous devez surtout leur donner l’occasion de parler de ce qui les effraient s’ils le veulent bien. Il est surtout conseillé de ne pas les forcer à en parler s’ils n’y sont pas préparés.

Ne rejetez pas leurs inquiétudes

Tout au long de leur croissance, la nature de la peur de dormir seul chez un enfant peut changer. Ainsi, il est fréquent que les jeunes enfants aient des difficultés à différencier ce qui est réel de ce qui est imaginaire. Dans ces cas, il est important de ne pas rejeter ou se moquer de leur frayeur. Une peur qui peut nous sembler stupide peut être très réelle pour eux. 

Ne pas soutenir ou développer la peur

Une fois que nous comprenons la nature de cette appréhension (ou des appréhensions) de dormir seul, il est important de ne pas soutenir ou développer leurs inquiétudes. Par exemple, si l’enfant a peur des monstres, ne prétendez pas que vous pouvez « effrayés » ces monstres, afin qu’ils ne viennent plus visiter sa chambre cette nuit-là. Ces actions pourraient faire penser aux enfants que nous croyons aussi en ce personnage imaginé.

Évitez d’exposer l’enfant à un contenu qui peut contribuer à ses peurs

Il est important d’essayer d’éviter toutes ces vidéos, émissions de télévision, livres ou histoires effrayantes qui peuvent encourager les peurs avant de coucher le petit. 

Ne le laissez pas sortir du lit 

En aucun cas, nous ne devons encourager le petit à sortir du lit. Le but est de l’aider à surmonter ses effroies. Vous devez l’inciter à rester au lit et confirmer que tout va bien, il doit apprendre à croire que le lit est un endroit sûr. 

Si nous permettons à l’enfant de se lever et d’entrer dans notre chambre ou dans la chambre d’autres membres de la famille qui sont éveillés ; il peut l’interpréter comme un signe qui signifie que sa chambre n’est pas un endroit sûr. S’il se lève, il est préférable de raccompagner de nouveau le petit jusqu’à son lit.

Conseils que nous pouvons suivre pour essayer de réduire la peur de l’enfant

Au contraire, il y a certaines mesures que nous pouvons mettre en œuvre si nous voulons aider le petit à surmonter sa peur la nuit. En voici quelques-unes :

Laisser une veilleuse allumée

Une veilleuse peut être idéale pour assurer sa sécurité la nuit ; même si la peur de dormir n’est pas engendrée que par l’obscurité. Il existe des lumières spécifiques pour les enfants qui les aident à dormir, sans interférer avec le début de leur sommeil. 

Posséder un objet de sécurité

Il peut être utile à l’enfant de posséder un objet qui le sécurise (comme un animal en peluche ou une couverture spéciale, par exemple) ; il l’utilisera pendant la nuit et l’aidera à se sentir plus détendu au coucher. 

Chambre partagée

Parfois, partager la chambre avec un frère ou une sœur ou un membre de la famille, surtout si le frère ou la sœur ou le membre de la famille est plus âgé que l’enfant, peut contribuer grandement à réduire ses craintes au coucher. 

Un animal de compagnie pour les accompagner

Avoir un animal de compagnie (de préférence un animal qui ne dort pas dans le lit) peut assurer sa sécurité pendant la nuit et réduire sa peur de dormir seul.

Développer des expériences où il peut développer la confiance en soi

Il est important que l’enfant ait des expériences au cours de la journée qui servent à développer sa confiance. S’il se sent en sécurité pendant la journée, cela l’aidera également à se sentir en sécurité la nuit. 

Accompagnez-le pendant un certain temps s’il en a besoin

Selon son âge, il voudra peut-être parler de ses peurs avant de se coucher. Si c’est le cas, vous devez l’écouter et essayer de le rassurer. 

S’il a du mal à se séparer de vous le soir, ou s’il crie de peur après être allé se coucher, il est important d’aller lui demander ce qui se passe. Il y a certaines phrases rassurantes qui peuvent être d’une aide particulière pour lui dans ce cas-là. Lui dire, par exemple, que t’où va bien et que nous, les parents, sommes là pour les rassurer et qu’il est en sécurité, cette rhétorique peut être d’une grande aide. 

En fait, si le petit a très peur et que nous pensons qu’il ne peut pas tolérer d’être seul dans sa chambre à coucher ; il est normal de rester de temps en temps près de son lit jusqu’à ce qu’il s’endorme. Mais attention, il est important de ne pas passer trop de temps à ces côtés, afin qu’il ne dépende pas de notre présence. 

S’il est trop anxieux à l’idée d’être laissé seul, nous pouvons le surveiller périodiquement : commencez par aller le voir toutes les 5 minutes, puis toutes les 10 minutes, puis 15 minutes… ainsi de suite jusqu’à ce qu’il s’endorme. 

Si le petit se réveille au milieu de la nuit et a peur de se rendormir, nous pouvons lui assurer qu’il est en sécurité et que nous sommes proches. Si l’enfant se lève du lit pendant la nuit et va dans notre chambre, ramenez-le dans son lit, et assurez-lui qu’il est sécurité. Il est important de ne pas le sortir du lit et de lui faire savoir que le lit est un endroit sûr et confortable.

Si les problèmes persistent malgré les mesures prises, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé, afin de déterminer s’il ne souffre pas de crises d’anxiété. Le repos est la clé de leur vie, et de la nôtre !