Insomnie printanière : comment y remédier ?

Juin 20, 2020 | INSOMNIE, PROBLÈMES DE SOMMEIL

L’arrivée du printemps signifie que les jours sont plus longs en raison du changement d’heure. Cela affecte l’équilibre de notre corps de manière remarquable, tant sur le plan émotionnel que physique. En ce qui concerne notre repos, de nombreuses personnes souffrent de ce que l’on appelle l’insomnie de printemps pendant cette saison. Bien qu’il touche l’ensemble de la population, ce sont les femmes âgées de 35 à 50 ans qui sont les plus sensibles à ce trouble du sommeil.

Bien que l’insomnie de printemps soit généralement passagère, il existe différents moyens d’en atténuer les effets.

Quelles sont les causes de l’insomnie de printemps ?

Comme le dit le dicton : « Le printemps change le sang ». Et il y a une raison à cela. Le changement de temps et les heures de lumière du jour ont un impact direct sur notre corps, qui est toujours très sensible à tout type de changement.

Le sommeil est l’une des principales préoccupations à cette époque de l’année, car il est très fréquent que, temporairement, apparaissent les soi-disant insomnies de printemps. Examinons quelques-unes des principales causes de ce trouble du sommeil.

L’augmentation de la durée du jour

Les êtres humains sont très sensibles à la lumière. Avec le changement d’heure, la durée du jour augmente fortement et la nuit met plus de temps à venir.

La lumière active notre organisme et nous rend plus dynamiques. En soi, ce n’est pas une mauvaise chose, mais si elle n’est pas gérée correctement, elle peut provoquer du stress, l’un des grands ennemis du repos et du sommeil. Notre corps a besoin de se détendre pour pouvoir se coucher avec l’envie de dormir, ce qui se complique lorsque nous augmentons soudainement les heures pendant lesquelles nous recevons de la lumière.

Allergies

Un pourcentage très élevé de la population souffre d’un type d’allergie, et le printemps est la saison de l’année où celles-ci sont le plus intensifiées. Beaucoup souffrent de difficultés respiratoires en tant que symptôme, ce qui a un impact négatif sur la qualité du sommeil.

Pour combattre les allergies, on a souvent recours à des médicaments, dont beaucoup ont des effets secondaires qui ne favorisent en rien un bon repos.

 

Pratiquer un sport avant d’aller se coucher

Après l’obscurité de l’hiver, de nombreuses personnes veulent profiter de la luminosité du printemps pour sortir et pratiquer un sport quelconque en fin d’après-midi, trop près de l’heure du coucher. S’il est vrai que l’exercice physique est très positif pour un bon sommeil, il ne doit jamais être pratiqué dans les deux heures précédant le coucher, car il entraîne une activation excessive du métabolisme.

Comment combattre l’insomnie de printemps

Pour lutter contre l’insomnie de printemps, il faut prendre de bonnes habitudes de sommeil. En voici quelques-unes :

  • Maintenez votre routine de sommeil : même si la nuit tombe plus tard, il est inapproprié de retarder l’heure du coucher. Veillez à ce que l’heure du coucher soit toujours la même, quelle que soit la saison.
  • Ne pas retarder l’heure du dîner : Il n’est pas non plus conseillé de retarder l’heure du dîner. Évitez les dîners trop copieux, et faites-les au moins deux heures avant de vous coucher.
  • Évitez la caféine : si vous êtes un ami du café ou du thé, buvez-les toujours le matin, avec modération, et jamais après 16 heures.
  • Ne buvez pas d’alcool avant d’aller vous coucher : le printemps vous invite à sortir prendre un verre sur une terrasse en famille ou entre amis. C’est quelque chose qui peut être très relaxant et positif pour le sommeil, à condition de ne pas boire d’alcool, quelque chose qui peut provoquer une somnolence momentanée, mais qui finira par fragmenter votre sommeil pendant la nuit.

Pour lutter contre l’insomnie printanière, il suffit de renforcer les bonnes habitudes que nous avons conservées tout au long de l’année. Notre métabolisme est très sensible et il est nécessaire de le soumettre à une routine de sommeil régulière et soutenue tout au long de l’année.