Le dimanche est-il vraiment la pire journée pour dormir ?

Après cinq jours de travail intense, nous voici arrivés au weekend avec l’envie d’en profiter. Mais, surtout, de se reposer. Nous essayons de rester éveillés tard le vendredi, afin de profiter au maximum de la période la plus éloignée du lundi. Nous nous engageons dans le samedi avec beaucoup projets et nous gardons généralement le dernier jour du weekend pour profiter d’un moment de détente. Cependant, différents courants d’opinion considèrent que cette journée n’est pas aussi idéale que cela pour se reposer. Le dimanche est-elle la pire journée pour dormir ou est-ce juste un mythe ?

(h2) 6 raisons pour lesquelles le dimanche n’est pas la meilleure journée pour se reposer

1. Malheureusement, la réponse à « Le dimanche est-elle la pire journée pour dormir ? “Est oui. Contrairement à la croyance populaire, le dimanche, nous souffrons d’un niveau d’anxiété plus élevé. Bien qu’il s’agisse d’une journée ludique, libre et dédiée aux loisirs, notre tête pense déjà généralement à la semaine qui se profile. Projets, travail, études ou problèmes familiaux. Tout cela devient une macédoine d’inquiétudes qui finit par affecter la conciliation du sommeil. Comme s’il s’agissait d’un geste réflexe provoqué par le cerveau, à une certaine heure le dimanche après-midi, le mode lundi est activé. Et avec cela, les préoccupations qui lui correspondent.
2. Si nous ajoutons à la semaine suivante ce que nous n’avons pas pu faire la précédente (comme des regrets pour des choses que nous n’avons pas faites ou mal exécutées) ; nous cumulons alors un mélange de fatigue mentale renforcée par le fait de ne pas avoir profité du weekend. En bref, il augmente la tension et, par conséquent, une activation du corps.
3. Nous l’appelons le décalage horaire social. Il s’agit du décalage qui se produit lorsque nous changeons nos habitudes et nos horaires pour le weekend. Nous nous couchons plus tard, nous nous levons plus tôt, nous avons des projets qui impliquent d’être dehors toute la journée, de négliger sa nourriture et de boire plus d’alcool que nous ne le devrions lors des repas et des soirées. En conséquence de tous ces facteurs, le dimanche soir, nous ne sommes pas en mesure de nous endormir rapidement.

4. Au décalage horaire social, nous devons ajouter que le samedi et le dimanche, nous profitons généralement de ces journées pour faire une sieste après avoir déjeuné. Le manque de sommeil accumulé pendant la semaine est atténué par cette coutume mal exécutée. Si nous prenons en compte qu’une sieste de plus de 30 minutes n’est pas recommandée, la plupart des gens la pratiquent mal, car ils dorment généralement environ une heure et demie.
5. Selon les prémisses citées ci-dessus, le dimanche est synonyme de réveil beaucoup plus tard. Donc, la seule chose que nous obtenons en restant au lit beaucoup plus tard, est de provoquer un décalage au niveau de notre horloge biologique et nos biorythmes. Essayons de surmonter notre paresse et ne restons pas au lit plus longtemps que nécessaire. De plus, nous avons tendance ce jour-là, à dormir plus d’heures qu’en milieu de semaine.
6. Et enfin, la somme de tous ces facteurs. Le trouble du sommeil qui nous tourmente le dimanche entraîne une boucle d’anxiété et de non-sommeil. C’est-à-dire que lorsque nous nous couchons le dimanche soir et que nous voyons que nous ne dormons pas ; un état d’anxiété rempli de pensées coupables s’active du fait que nous n’avons pas profité du weekend. Nous n’arrivons pas à nous endormir et de plus ce qui arrive devant nous c’est le lundi.